Chaque année depuis 2004 a lieu le camp de randonnée du CPNE. D’abord organisé par Maurice Weibel puis repris par Olivier Schaffter en 2017, ce camp est particulièrement apprécié par le secteur médiamatique
Ce camp ouvert à tous comprend souvent des élèves et des professeurs de la médiamatique comme Patrice Gosteli, professeur de photo et de Marketing et Jean-Jacques Guinchard, responsable du secteur médiamatique. On est bien sûr accompagnés de professionnels de la montagne, cette année et comme beaucoup d’autres précédemment, c’est Nicolas Zambetti, notre guide officiel qui a assuré notre sécurité en haute montagne.
Chaque jour un itinéraire est prévu et la destination est généralement un sommet. L’ascension se fait à raquettes pour les snowboardeurs et à peaux de phoques pour les skieurs. Si nous sommes proches des pistes nous pouvons prendre les remontées mécaniques pour nous éviter quelques heures supplémentaires de marche.
Une fois arrivés en haut, une brève pause s’impose avant de repartir dans la poudreuse avec nos skis ou notre snowboard pour une longue descente en hors-piste.
La nourriture est comprise dans le prix du camp, à midi nous pique-niquons. Ces 2 dernières éditions, nous avons eu un hébergement hôtelier et bénéficions d'excellentes prestations culinaires le soir. Les éditions précédentes étaient organisées dans des cabanes de montagne, la bonne ambiance détendue en cabane est à relever. Ayant participé à ce camp à plusieurs reprises, je peux confirmer qu’on ne manque de rien : plats du pays comme röstis ou fondue, potage de refuge de montagne, desserts...
Malgré qu’il soit maintenant à la retraite, j’ai pu interviewer Maurice Weibel, initiateur et premier organisateur du camp de randonnée/freeride du CPLN de l'époque.
AG : Quelles ont été vos motivations pour créer ce camp ?
MW : J’en ai eu marre des camps de ski, j’aime la montagne, j’ai eu envie de changer de terrain. Je me suis dit : "pourquoi pas organiser un camp de randonnée à ski ?"
AG : En quelle année a-t-il été créé ?
MW : Un accident de montagne dans les années 1970 a forcé l’interdiction de créer des camps de randonnée en ski peaux de phoques jusqu’en 2000. Le premier camp de ski de randonnée du CPLN, a eu lieu en 2004.
AG : Était-ce compliqué au début pour le financement, la participation, la logistique ?
MW : Une fois l’interdiction levée il n’y a pas eu de grosses difficultés.
AG : Aviez-vous des craintes concernant ce camp ?
MW : Les craintes concernaient celles de la participation des jeunes. Il fallait atteindre 12 personnes au minimum, entre 14 et 20 ans afin que JS accepte de subventionner le camp.
AG : JS a-t-il aidé dès le début ?
MW : Oui, il était alors facile de demander des subventions à Jeunesse et Sport. Le financement n’a pas posé de problèmes, car ces camps sont finalement moins chers que des camps de ski. Du matériel technique pour la montagne et des skis basiques étaient aussi mis à dispo quasiment gratuitement par JS.
AG : Avez-vous créé ce camp seul ?
MW: Oui j’ai créé ce camp seul, mais en discutant quand même avec les autres maîtres de sport. L’avantage était que le directeur était ouvert à ce genre de propositions du moment qu’elles étaient bien organisées.
AG : Le matériel a-t-il progressé depuis ?
MW : Oui le matériel a bien évolué ! Les anciennes cordes venaient de l’armée et étaient très solides mais très lourdes. Les skis avaient les mêmes particularités. Maintenant les cordes sont de la même qualité que pour les privés donc moins lourdes et les skis sont plus adaptés à ce genre d’activités
Des spécialistes en restauration et des étudiants en médiamatique ont uni leurs forces pour créer un projet didactique exposé lors des portes ouvertes et dans les espaces communs du CPNE-Maladière.
Chaque année, dans Medialine un portrait d’un.e ex-apprenti.e montre un parcours réalisé à la suite de sa formation. Pour le premier de cette série: Melvyn Vogelsang
Depuis l'automne 2022, notre secteur médiamatique est doté d'une nouvelle gestion d'attribution des licences Adobe CC